Rédigé par GillesQuand Grégoire Furrer Productions nous a approché pour doper l’image de la cinquième édition de la Revue Vaudoise, nos yeux brillaient comme les boules à facettes du Magic Mirror de Montreux.
La Revue Vaudoise, c’est avant tout une valeur sûre et la garantie de passer un bon moment. Depuis quelques années, ce rendez-vous tant attendu des vaudois voit son genre se renouveler pour le plus grand plaisir de ses fans: une troupe qui fait peau neuve, l’intégration de musiciens “live” et l’implantation dans un lieu unique en son genre – le Magic Mirror – pour faire de ce spectacle une expérience immersive à 360 degrés. Cette année plus que jamais, le plus local des shows du Montreux Comedy est de retour et la communication se doit de suivre le mouvement.
Comment présenter la Revue sous un jour nouveau et la valoriser sans la dénaturer ?
Pour surfer sur l’esprit Revue, nous avons souhaité voir l’expérience débuter avant même le spectacle, à travers la communication. De fait, le propre d’une Revue est d’égratigner l’actualité locale. Par définition, elle se paye de la tête de quasi tout le monde. Pour donner un visage à la campagne, nous sommes partis du principe que les têtes que l’on veut voir sur les affiches sont celles dont on se paye.
C’est pourquoi l’on retrouve les jolis minois qui ont défrayé la chronique ces derniers mois, accompagnés d’un trait d’humour du cru, qui parle aux gens d’ici. “J’y serai!” affirment haut et fort, malgré eux, les protagonistes sur les affiches. Valérie Dittli le déclare, Guy Parmelin aussi, mais dans un langage dont seul lui a la recette. Une troisième célébrité, castée selon l’actualité du moment, viendra “parader” sur les affiches quelques semaines avant le spectacle (un indice se cache dans cette phrase).
Créativité collective et intelligence artificielle
Ce concept est né d’une réflexion collective avec la bande de Luc Barbezat et les forces créatives de l’agence éponyme. Les visuels créés sur MidJourney font entrer la traditionnelle Revue dans les codes actuels et ouvrent la voie vers des utilisations concrètes de ces outils dont toute la planète parle. Et force est de constater que ces outils s’avèrent être de puissants équipiers créatifs s’ils sont bien apprivoisés.
Depuis la mi-mai, la billetterie est ouverte (foncez-y, de bleu!) et depuis la rentrée des classes, cette campagne née dans le digital prend vie dans les rues vaudoises et sur la plus vaudoise des chaînes TV. Le spot voit les visages de Guy et Valérie s’animer sur leur voix singée, toujours avec un procédé de « face animation » créé à l’aide de l’IA. La boucle est bouclée.